10 Faits sur Marguerite d’Anjou

Marguerite d’Anjou était une reine féroce, puissante et indomptable qui gouvernait l’Angleterre à la place de son frêle mari, avant de se battre sans succès pour obtenir la couronne anglaise pour son fils.

Elle a fait des alliances, levé des armées et gagné et perdu des batailles dans la lutte qui est devenue connue sous le nom de Guerres des Roses, et aurait pu assurer le pouvoir à ses descendants n’eût été une tempête fatidique qui a entravé son voyage de l’exil en Angleterre.

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Son mariage avec Henri VI avait une exigence inhabituelle

Née dans le duché français de Lorraine, Marguerite d’Anjou a grandi en France avant son mariage avec Henri VI en 1445. Le mariage était quelque peu controversé, en ce sens qu’il n’y avait pas de dot donnée à la Couronne anglaise pour Marguerite par les Français.

Au lieu de cela, il a été convenu que Charles VII de France, qui était en guerre contre Henri lors de la guerre de Cent Ans en France, se verrait donner les terres du Maine et de l’Anjou aux Anglais. Lorsque cette décision est devenue publique, elle a déchiré des relations déjà fracturées au sein du conseil du roi.

Le mariage d’Henri VI et de Marguerite d’Anjou est représenté dans cette miniature tirée d’un manuscrit illustré des « Vigiles de Charles VII  » par Martial d’Auvergne

Elle était féroce, passionnée et volontaire

Marguerite avait quinze ans lorsqu’elle fut couronnée reine consort à l’abbaye de Westminster. Elle a été décrite comme belle, passionnée, fière et volontaire.

L’indomitabilité coulait dans le sang des femmes de sa famille. Son père, le roi René, passa son temps comme prisonnier du duc de Bourgogne en écrivant de la poésie et en tachant le verre, mais sa mère lutta pour établir sa prétention à Naples et sa grand-mère gouverna l’Anjou d’une main de fer.

Elle était une grande amoureuse de l’apprentissage

Margaret a passé sa jeunesse dans un château de la vallée du Rhône et dans un palais à Naples. Elle reçut une bonne éducation et fut probablement tutrice d’Antoine de la Salle, célèbre écrivain et juge de tournoi de l’époque.

Quand elle est arrivée en Angleterre, elle a renforcé son amour de l’apprentissage en aidant à établir le Queen’s College de Cambridge.

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Le règne de son mari était impopulaire

L’effondrement de l’ordre public, la corruption, la distribution des terres royales aux favoris de la cour du roi et la perte continue de terres en France ont fait que le règne d’Henri et de sa reine française est devenu impopulaire.

Le retour des troupes, qui n’avaient souvent pas été payées, ajouta à l’anarchie et provoqua une rébellion de Jack Cade. Henri perdit la Normandie en 1450 et d’autres territoires français suivirent. Bientôt, il ne restait plus que Calais. Cette perte a affaibli Henry et aurait commencé la dégradation de sa santé mentale.

Alors elle a pris le contrôle du gouvernement, du roi et du royaume

Quand Henri VI est tombé dans un état catatonique pendant 18 mois et n’a pas pu être ramené à la raison, Marguerite est revenue au premier plan. C’est elle qui a appelé à un Grand Conseil en mai 1455 qui a exclu Richard Duc d’York, déclenchant la série de batailles entre York et Lancastre qui durerait plus de trente ans.

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Lorsque le duc d’York est devenu « Protecteur de l’Angleterre », elle a levé une armée

Lorsque le duc d’York est devenu « Protecteur de l’Angleterre », Margaret a levé une armée, insistant sur le fait que si le roi Henri n’était pas sur le trône, son fils était le souverain légitime. Elle a repoussé les rebelles, mais finalement les Yorkistes ont capturé Londres, emmené Henri VI dans la capitale et l’ont jeté en prison.

Le duc d’York revient d’un bref exil et revendique officiellement le trône du roi capturé. Un accord proposait qu’Henri puisse garder le trône pour la durée de sa vie, mais – à sa mort – le duc d’York serait le nouveau successeur, ignorant de fait la reine Margaret et le jeune prince Edward.

Édouard de Westminster, fils du roi Henri VI et de Marguerite d’Anjou.

Margaret n’allait pas voir son fils déshérité

Alors elle est partie à la guerre. Elle assiège le château du duc d’York et est présente lorsqu’il meurt au combat. Mais lorsque les Yorks ont gagné à Towton en 1461 – dirigés par le fils du duc Edward, qui a déposé le roi Henri et s’est proclamé Édouard IV – Marguerite a pris son fils Edward, s’est enfui en exil et a comploté leur retour.

Elle a fait de puissantes alliances

Pendant des années, Margaret a comploté en exil mais n’a pas pu lever d’armée. Elle s’est alliée avec le roi de France, Louis XI.

Puis lorsque Warwick s’est brouillé avec Édouard au sujet de son mariage avec Elizabeth Woodville, Margaret et lui ont formé une alliance; ensemble, ils ont restauré Henri sur le trône.

Pour cimenter leur affaire, la fille de Warwick, Anne Neville, a été mariée au fils de Margaret, Edward.

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Leur succès a été bref

Mais Margaret a été faite prisonnière par les Yorkistes victorieux après la défaite lancastrienne à Tewkesbury, où son fils Edward a été tué.

En 1475, elle est rachetée par son cousin, le roi de France Louis XI. Elle est allée vivre en France en tant que parent pauvre du roi de France, et elle y est décédée à l’âge de 52 ans.

La mort du prince Edward, fils unique de Margaret, à la suite de la bataille de Tewkesbury.

10. Pour Shakespeare, elle était une « louve »

Cette reine qui s’est battue si courageusement pour son fils, son mari et sa maison, ne deviendrait même pas un homme mais décrite par Shakespeare comme une bête:

Shakespeare, W. Henry VI: Partie III, 1.4.111, 141-142