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Tout le monde peut être victime de violence domestique. Il n’y a PAS de « victime typique. »Les victimes de violence domestique viennent de tous les horizons, de différents groupes d’âge, de tous les milieux, de toutes les communautés, de tous les niveaux d’éducation, de tous les niveaux économiques, de toutes les cultures, de toutes les ethnies, de toutes les religions, de toutes les capacités et de tous les modes de vie.
Les victimes de violence domestique ne sont pas victimes de violence sur elles-mêmes, elles ne manquent pas toujours de confiance en elles et ne sont pas aussi abusives que l’agresseur. La violence dans les relations se produit lorsqu’une personne se sent en droit d’exercer un pouvoir et un contrôle sur son partenaire et choisit d’utiliser la violence pour acquérir et maintenir ce contrôle. Dans les relations où la violence domestique existe, la violence n’est pas égale. Même si la victime riposte ou incite à la violence dans le but de diffuser une situation. Il y a toujours une personne qui est la principale source constante de pouvoir, de contrôle et d’abus dans la relation.
Chaque relation diffère, mais ce qui est le plus courant dans toutes les relations abusives, ce sont les différentes tactiques utilisées par les agresseurs pour acquérir et maintenir le pouvoir et le contrôle sur la victime. Près de trois femmes sur dix et un homme sur dix aux États-Unis ont été victimes de viol, de violence physique et / ou de harcèlement criminel de la part d’un partenaire intime (ou d’un ancien partenaire) et ont signalé au moins un impact lié à l’expérience de ces formes ou d’autres comportements de violence dans la relation (par ex. sentiment de peur, préoccupation pour la sécurité, trouble de stress post-traumatique (SSPT), besoin de soins de santé, blessure, soutien en cas de crise, besoin de services de logement, besoin de séries de défense des victimes, besoin de services juridiques, manque de travail ou d’école).
Les agressions physiques et sexuelles, ou les menaces de les commettre, sont les formes les plus apparentes de violence domestique et sont généralement les actions qui sensibilisent les autres au problème. Cependant, l’utilisation régulière d’autres comportements abusifs par l’agresseur, lorsqu’elle est renforcée par un ou plusieurs actes de violence physique, constitue une plus grande portée d’abus. Bien que les agressions physiques ne se produisent qu’occasionnellement, elles instillent la peur de futures attaques violentes et permettent à l’agresseur de contrôler la vie et les circonstances de la victime.
Les illustrations de la roue de pouvoir et de contrôle et de la roue de pouvoir et de contrôle post-séparation sont des outils particulièrement utiles pour comprendre le schéma général des comportements abusifs et violents utilisés par les agresseurs pour établir et maintenir le contrôle de leurs partenaires à la fois dans et après une relation. Très souvent, un ou plusieurs incidents de violence s’accompagnent d’un éventail de ces autres types d’abus. Ils sont moins facilement identifiés, mais établissent fermement un modèle d’intimidation et de contrôle dans la relation.
Comme l’illustrent les roues, l’abus est cyclique. Il y a des périodes où les choses peuvent être plus calmes, mais ces périodes sont suivies d’une accumulation de tension et d’abus, ce qui entraîne généralement un pic d’abus intensifié chez l’agresseur. Le cycle commence alors souvent à se répéter, devenant généralement de plus en plus intense avec le temps. Chaque relation est différente et toutes les relations ne suivent pas le modèle exact. Certains agresseurs peuvent faire du vélo rapidement, d’autres sur de plus longues périodes. Quoi qu’il en soit, les agresseurs utilisent délibérément de nombreuses tactiques d’abus pour instiller la peur chez la victime et maintenir le contrôle sur elle.
La violence familiale touche tous les aspects de la vie d’une victime. Lorsque les victimes d’abus peuvent s’échapper en toute sécurité et rester à l’abri de leur agresseur, elles survivent souvent avec des effets durables et parfois permanents sur leur santé mentale et physique, leurs relations avec leurs amis, leur famille et leurs enfants, leur carrière et leur bien-être économique.
Les victimes de violence familiale éprouvent toute une gamme d’émotions et de sentiments découlant des sévices qui leur sont infligés par leur agresseur, à la fois dans et après la relation. Ils peuvent également recourir à des extrêmes pour faire face aux abus. Les victimes de violence domestique peuvent:
- Veulent la fin de la violence, mais pas de la relation
- Se sentir isolé
- Se sentir déprimé
- Se sentir impuissant
- Ne pas savoir quels services sont disponibles pour les aider
- Être gêné de leur situation
- Craindre le jugement ou la stigmatisation s’ils révèlent l’abus
- Nier ou minimiser l’abus ou trouver des excuses pour l’agresseur
- Toujours aimer son agresseur
- Se retirer émotionnellement
- Se distancier de sa famille ou de ses amis
- Être impulsif ou agressif
- Se sentir financièrement dépendants de leur agresseur
- Se sentir coupable de la relation
- Ressentir de la honte
- Avoir de l’anxiété
- Avoir des pensées suicidaires
- Abuser d’alcool ou de drogues
- Avoir l’espoir que leur agresseur changera et/ou mettra fin à l’abus
- Avoir des pensées religieuses, culturelles ou d’autres croyances qui renforcent le maintien dans la relation
- N’ont aucun soutien de la part des amis de la famille
- Craignent les contrecoups culturels, communautaires ou sociétaux qui peuvent entraver la fuite ou le soutien
- Ont l’impression d’avoir nulle part où aller ou de ne pas pouvoir s’échapper
- Peur ils ne pourront pas subvenir à leurs besoins après avoir échappé à l’agresseur
- Avoir des enfants en commun avec leur agresseur et craindre pour leur sécurité si la victime part
- Avoir des animaux de compagnie ou d’autres animaux qu’ils ne veulent pas quitter
- Se méfier des forces de l’ordre locales, des tribunaux ou d’autres systèmes si l’abus est révélé
- Avoir eu des expériences non favorables avec des amis, la famille, les employeurs, les forces de l’ordre, tribunaux, services de protection de l’enfance, etc. et croient qu’ils n’obtiendront pas d’aide s’ils partent ou craignent des représailles s’ils le font (p. ex. ils craignent de perdre la garde de leurs enfants au profit de l’agresseur)
Ce sont parmi les nombreuses raisons pour lesquelles les victimes de violence domestique choisissent de rester dans des relations abusives ou se sentent incapables de partir.
Pour obtenir une aide anonyme et confidentielle disponible 24h/24, 7j/7, appelez dès maintenant la ligne d’assistance nationale contre la violence familiale au 1-800-799-7233 (SAFE) ou au 1-800-787-3224 (ATS).