James Armistead

Jeunesse

Né en esclavage du propriétaire William Armistead vers le 10 décembre 1748, à New Kent, en Virginie. En 1781, James Armistead se porte volontaire pour rejoindre l’Armée américaine afin de combattre pour la Révolution américaine. Son maître lui accorda la permission de se joindre à la cause révolutionnaire et l’Armée continentale américaine stationna à Armistead pour servir sous les ordres du marquis de Lafayette, commandant des forces françaises alliées.

Vie d’espion

Lafayette employa Armistead comme espion, dans l’espoir de recueillir des renseignements sur les mouvements ennemis. Se faisant passer pour un esclave en fuite engagé par les Britanniques pour espionner les Américains, Armistead réussit à infiltrer le quartier général du général britannique Charles Cornwallis. Il retourna plus tard dans le nord avec le soldat Benedict Arnold, et apprit plus de détails sur les opérations britanniques sans être détecté. Capable de voyager librement entre les camps britanniques et américains, Armistead pouvait facilement transmettre des informations à Lafayette sur les plans britanniques.

En utilisant les détails des rapports d’Armistead, Lafayette et le général George Washington ont pu empêcher les Britanniques d’envoyer 10 000 renforts à Yorktown, en Virginie. Le blocus américain et français a surpris les forces britanniques et paralysé leur armée. À la suite de la victoire du Lafayette et de Washington à Yorktown, les Britanniques se rendirent officiellement le. 19, 1781.

Malgré ses actions critiques, Armistead retourne auprès de William Armistead après la guerre pour continuer sa vie d’esclave. Il n’était pas éligible à l’émancipation en vertu de la Loi de 1783 pour les soldats esclaves, car il était considéré comme un espion esclave, et devait demander à la législature de Virginie son émancipation. Le marquis de Lafayette l’assista en rédigeant une recommandation pour sa liberté, qui lui fut accordée en 1787. En remerciement, Armistead adopta le nom de famille de Lafayette.

Plus tard de la vie et de la mort

Après avoir reçu sa liberté, il s’installe à neuf miles au sud de New Kent, achète 40 acres de terre et commence l’agriculture. Plus tard, il se maria, éleva une famille nombreuse et reçut une pension annuelle de 40 dollars de la législature de Virginie pour ses services pendant la Révolution américaine. Il a vécu comme fermier en Virginie jusqu’à sa mort le 9 août 1830.