Jonction cavoauriculaire

La jonction cavoauriculaire (CAJ) est le point où la veine cave supérieure se rencontre et se fond dans la paroi supérieure de l’oreillette droite cardiaque. La veine cave supérieure et inférieure entrent dans l’oreillette droite, mais seule l’entrée supérieure est appelée jonction cavo-auriculaire. Cette jonction marque l’extrémité inférieure de la veine cave supérieure, la continuation en dessous de ce point étant considérée comme faisant partie du cœur.

Le CAJ est l’articulation entre la veine Cave Supérieure et l’Oreillette.

Pour la visualisation radiographique, l’indicateur le plus fiable de l’emplacement de la jonction est de trouver la carène, puis d’observer les vertèbres qu’elle recouvre. La jonction se situera à deux unités du corps vertébral (VBus) sous la carène, en comptant le disque intervertébral unique entre elles, mais pas le disque en dessous. Il a été démontré que la méthode la plus ordinaire de recherche du « renflement » dans le contour cardiaque n’est pas fiable, car une pathologie cardiaque ou autre pathologie thoracique peut déplacer la position apparente de ce repère.

Les patients hospitalisés peuvent avoir besoin de solutions et de médicaments qui, s’ils étaient administrés par un cathéter intraveineux ordinaire, endommageraient gravement les cellules sanguines et le système vasculaire. Dans ces cas, il est courant d’insérer un cathéter veineux central. Tous ces cathéters placés à des fins d’accès veineux et insérés dans le haut du corps auront idéalement la pointe placée dans la veine cave supérieure au niveau ou juste au-dessus de la jonction cavo-auriculaire. Le passage de la ligne par la jonction et dans l’oreillette est évité par certains praticiens, car ils craignent qu’il en résulte des arythmies cardiaques et même une tamponnade cardiaque, une issue potentiellement fatale. Cependant, d’autres praticiens préfèrent la PR proximale et affirment qu’il n’y a aucune preuve de préjudice. Les systèmes modernes de vérification de la pointe du cathéter reposent souvent sur des lectures d’ECG qui sont en corrélation avec la position de la pointe. Une radiographie thoracique peut encore être obtenue pour confirmer ou lorsqu’un ECG est contre-indiqué.