Paroles de l’Hymne national du Guatemala

Les paroles de l’Hymne national du Guatemala nous font exprimer le sentiment patriotique et la fierté que ressentent les Guatémaltèques lorsqu’ils appartiennent à ce pays. Dans chacune de ces strophes, il y a des rimes poétiques impressionnantes, que nous pouvons chanter à l’unisson comme une seule nation.

Lettre

¡ Joyeux Guatemala…! que votre culte
ne profane jamais le bourreau;
ne soit ni des esclaves qui lèchent le joug
ni des tyrans qui crachent sur votre visage.

Si demain votre terre sacrée
menace une invasion étrangère,
libre au vent votre beau drapeau
pour vaincre ou mourir appellera.

Choeur

Libre au vent ton beau drapeau
vaincre ou mourir appellera;
laisse ton peuple à l’âme féroce
avant mort que ne sera esclave.

De tes chaînes anciennes et dures
tu as forgé d’une main courroucée,
la charrue qui rend le sol fécond
et l’épée qui sauve l’honneur.

Nos pères se sont battus un jour
enflammés dans l’incendie national,
et ont réussi sans affrontement sanglant
à vous placer sur un trône d’amour.

Chœur

Et réussi sans affrontement sanglant
à vous placer sur un trône d’amour,
celui de la patrie à l’accent énergique
a donné vie à l’idéal rédempteur.

C’est votre morceau de ciel d’enseignement
dans lequel un nuage éclaire son aubier,
et hélas! de celui qui avec une folie aveugle
essaie de tacher ses couleurs.

Pour tes enfants courageux et hautain,
qui vénèrent la paix de presea,
n’esquivez jamais le rude combat
s’ils défendent leur terre et leur maison.

Chœur

N’esquivez jamais le rude combat
s’ils défendent leur terre et leur maison,
ce qui n’est qu’honorer leur idée d’âme
et l’autel de la patrie son autel.

Allongé dans le fier Ande,
de deux mers au bruit sonore,
sous l’aile de grana et d’or
vous vous endormez du beau quetzal.

Oiseau indien qui vit dans votre bouclier,
paladion qui protège votre sol;
qu’il s’envole,
plus que le condor et l’aigle royal !

Chœur

Qu’il s’envole,
plus que le condor et l’aigle royal !
et dans ses ailes, lève-toi vers le ciel,
Guatemala ton nom immortel.

Données historiques

  • Le premier hymne était une composition créée par Ramón Pereira Molina en 1879 et était connu comme l’hymne populaire du Guatemala.
  • Rafael Álvarez Ovalle, originaire de Chimaltenango, a composé la musique bien connue de ce premier hymne.
  • En 1897, l’Hymne national du Guatemala a été officiellement institutionnalisé avec les nouvelles paroles qui étaient l’œuvre du poète cubain José Joaquín Palma et adaptées à la mélodie.
  • En 1934, une dernière révision des paroles de l’hymne a été faite pour obtenir une version plus pacifique.
  • L’hymne national du Guatemala a été classé parmi les plus beaux du monde.
  • Avant la lettre actuellement connue, il existait une autre version de la lettre originale.