Présentation du podcast Atlas Obscura

Avant la dernière période glaciaire, le lac Makgadikgadi couvrait une grande surface dans ce qui est maintenant le nord du Botswana. Alimenté par les rivières Nata et Boteti, ce lac n’avait pas d’écoulement naturel. En conséquence, les sels se sont progressivement accumulés dans les zones basses. Puis, il y a près de 10 000 ans, le climat en Afrique australe a considérablement changé et le lac s’est asséché, laissant derrière lui une série de marais salants couvrant près de 10 000 miles carrés, faisant des bassins de Makgadikgadi sans doute le plus grand réseau de marais salants au monde.

Les casseroles sont vastes, désolées et inhospitalières. Pourtant, la vie persiste. Ils sont l’un des deux sites de reproduction des flamants roses en Afrique australe, et les pluies d’été inondent brièvement la casserole et apportent une variété d’animaux sauvages dans la plaine auparavant sans vie. Alors que les casseroles sont un « désert salé », où seuls certains types d’algues peuvent être trouvés, il y a des prairies et des arbustes entourant la région. Des preuves archéologiques suggèrent que les premiers homo sapiens ont peut-être même résidé dans la région pendant un certain temps, bien qu’il soit difficile d’imaginer comment, ou si, ils y ont prospéré.

Les pans constituaient également un obstacle majeur aux missionnaires qui poussaient vers le nord en Afrique. Pourtant, malgré les interactions que différentes personnes ont eues avec les casseroles, les salines de Makgadikgadi restent relativement intactes. Les marais salants sont très inhospitaliers, et l’interaction humaine a donc été minime par rapport aux autres sources naturelles de sel à travers le monde.

Il y a cependant des menaces pour la casserole. En 1991, des opérations commerciales d’extraction du sel ont commencé et des plans ont été élaborés pour détourner l’eau de la rivière Nata pour l’irrigation, ce qui constituerait une menace grave pour les petits et inhabituels (mais pas sans importance!) écosystème.