amortissement
Amortissement
Diminution progressive de la valeur financière d’un bien utilisé pour produire un revenu en raison de son âge croissant et de sa désuétude éventuelle, qui est mesurée par une formule qui prend en compte ces facteurs en plus du coût du bien et de sa durée de vie utile estimée.
L’amortissement est un concept utilisé en comptabilité pour mesurer la baisse de la valeur d’un actif répartie sur la durée de vie économique de l’actif. L’amortissement tient compte des investissements futurs nécessaires pour remplacer les actifs épuisés. De plus, l’Internal Revenue Service des États-Unis permet une déduction raisonnable pour l’amortissement en tant que dépense d’entreprise dans le calcul du revenu net imposable. Cette déduction est utilisée uniquement pour les biens qui génèrent un revenu. Par exemple, un bâtiment utilisé comme revenu de loyer peut être amorti, mais un bâtiment utilisé comme résidence ne peut pas être amorti.
L’amortissement résulte d’une politique publique forte en faveur de l’investissement. Les actifs générateurs de revenus tels que les machines, les camions, les outils et les structures ont une durée de vie utile limitée, c’est-à—dire qu’ils s’usent et deviennent obsolètes tout en générant des revenus. En effet, un contribuable qui utilise de tels actifs dans une entreprise vend progressivement ces actifs. Pour encourager la poursuite des investissements, une partie du revenu brut doit être considérée comme un rendement d’une dépense en capital et non comme un profit. En conséquence, le droit fiscal s’est développé pour séparer le rendement des montants en capital du revenu net.
En règle générale, l’amortissement couvre la détérioration due à l’utilisation, à l’âge et à l’exposition aux éléments. Un actif susceptible de devenir obsolète, tel qu’un système informatique, peut également être amorti. Un actif endommagé ou détruit par un incendie, un accident ou une catastrophe ne peut pas être amorti. Un actif utilisé au cours d’une année ne peut pas être amorti; au lieu de cela, la perte sur un tel actif peut être radiée comme une dépense d’entreprise.
Plusieurs méthodes sont utilisées pour amortir les actifs des entreprises productrices de revenus. La méthode la plus courante et la plus simple est la méthode linéaire. L’amortissement linéaire est calculé en prenant d’abord le coût initial d’un actif et en soustrayant la valeur estimée de l’actif à la fin de sa durée de vie utile, pour arriver à la base amortissable. Ensuite, pour déterminer l’amortissement annuel de l’actif, la base amortissable est divisée par la durée de vie estimée de l’actif. Par exemple, si une machine de fabrication coûte 1 200 $ et devrait valoir 200 $ à la fin de sa vie utile, sa base amortissable est de 1 000 $. Si la durée de vie utile de la machine est de 10 ans, l’amortissement annuel est de 100 $ (1 000 divided divisé par 10 ans). Ainsi, 100 $ peuvent être déduits du revenu net imposable de l’entreprise chaque année pendant 10 ans.
L’amortissement accéléré permet une radiation fiscale plus importante pour les premières années d’un actif. Diverses méthodes sont utilisées pour accélérer l’amortissement. Une méthode, appelée amortissement dégressif du solde, est calculée en déduisant un pourcentage jusqu’à deux fois supérieur à celui reconnu par la méthode linéaire et en appliquant ce pourcentage au solde non amorti au début de chaque période d’imposition. Pour l’exemple de la machine de fabrication, l’entreprise pourrait déduire jusqu’à 200 $ (20% de 1 000 $) la première année, 160 the (20% du solde, 800 the) la deuxième année, etc. Dès que le montant de l’amortissement selon la méthode du solde dégressif serait inférieur à celui de la méthode linéaire (dans notre exemple, 100 $), la méthode linéaire est utilisée pour terminer la dépréciation de l’actif.
Une autre méthode d’accélération de l’amortissement est la méthode de la somme des années. Ceci est calculé en multipliant la base amortissable d’un actif par une fraction particulière. La fraction utilisée pour déterminer le montant déductible est figurée en additionnant le nombre d’années de vie utile de l’actif. Par exemple, pour une durée de vie utile de 10 ans, on ajouterait 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, et 10, pour arriver à 55. C’est le dénominateur de la fraction. Le numérateur est le nombre réel d’années utiles pour la machine, 10. La fraction est donc de 10/55. Cette fraction est multipliée par la base amortissable (1 000$) pour obtenir la déduction pour amortissement pour la première année. Pour la deuxième année, la fraction 9/55 est multipliée par rapport à la base amortissable, et ainsi de suite jusqu’à la fin de la vie utile de l’actif. La somme des années est une forme plus progressive d’amortissement accéléré que l’amortissement à solde décroissant.
L’amortissement est autorisé par le gouvernement en récompense de ceux qui investissent dans des entreprises. En 1981, le Système de recouvrement accéléré des coûts (SRAC) (I.R.C. § 168) a été autorisé par le Congrès à être utilisé comme méthode de comptabilité fiscale pour recouvrer les coûts en capital de la plupart des biens corporels amortissables. Le SRCA utilise des méthodes accélérées appliquées sur des périodes de recouvrement prédéterminées plus courtes que la durée de vie utile des actifs et sans rapport avec celle-ci. Le SRPA couvre l’amortissement de la plupart des biens amortissables, et ce, plus rapidement que la loi antérieure ne le permettait. Tous les biens n’ont pas un taux d’amortissement prédéterminé en vertu du SRAC. L’Internal Revenue Code indique quels actifs sont couverts par l’ACRS.
Lectures supplémentaires
Brestoff, Nelson E. 1985. Comment Radier Votre Acompte. New York : Putnam.
Hudson, David M. et Stephen A. Lind. 1994. Impôt fédéral sur le revenu. 5e éd. Saint-Paul, Minnesota.: Ouest.