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Résumé

Un coup à la tête confère une vitesse de rotation au cerveau et, selon son ampleur, produira des effets allant d’une commotion cérébrale à un dysfonctionnement neurologique profond. Les souches de cisaillement qui en résultent déforment et rompent les axones, les vaisseaux sanguins et les principales voies fibreuses. Trente-sept patients présentant un traumatisme crânien qui n’était pas compliqué par une hémorragie importante ou une lacération superficielle du cerveau présentaient un coma ou une démence sévère, une quadriparésie spastique, une incontinence et un dysfonctionnement autonome. Ces patients ont survécu de 24 heures à 243 jours. L’examen pathologique grossier a révélé peu de choses, mais il y avait des preuves microscopiques de lésions axonales et de petits vaisseaux dans l’ensemble; cela était localisé dans les zones basales et midsagittales du diencéphale et du mésencéphale, en particulier chez les personnes moins gravement blessées. De tels changements représentent la pathologie de base de toutes les blessures à la tête. Les données de cette étude suggèrent que la commotion cérébrale dépend de divers degrés de dommages à l’axone ainsi qu’au neurone. La définition actuelle de la commotion cérébrale — perte de conscience immédiate avec récupération rapide et complète de la fonction cérébrale — ne devrait pas exclure le fait qu’un petit nombre de neurones aient pu être déconnectés de manière permanente ou aient péri.